Mercredi 19 Mai

« L’ancienne orthographe, qui distingue les gens de Lettres d’avec les Ignorants et les simples femmes »

À l’occasion de l’évocation aujourd’hui, avec Philippe Weil, du genre des noms, de l’écriture inclusive, de la féminisation des noms de métiers prestigieux et des débats qu’elle a provoqués au cours des trente dernières années – alors qu’au Moyen Âge on disait  « chirurgienne » et « commandante » – , la politique s’est invitée dans la grammaire…. et avec elle le rappel que la langue n’est pas neutre. Les polémiques d’aujourd’hui soulignent à quel point la langue est en perpétuelle évolution, n’en déplaise aux puristes ou conservateurs, aux « gendelettres ».

Danièle Sallenave, une des six académiciennes (sur 35 immortels), rappelle l’histoire de l’orthographe ( « droite graphie ») du Moyen Âge à la fin du XIXe siècle, dans trois notes parues sur le blog de l’Académie française. Elle rappelle la formule cruelle de François Eudes de Mézeray évoquée dans le titre, chargé en 1673 par l’Académie française d’établir des règles pour l’orthographe française….

Vous pouvez retrouver les billets de Danièle Sallenave sur le site de l’Académie française :

L’orthographe : Histoire d’une longue querelle, Danièle SALLENAVE

L’orthographe : Histoire d’une longue querelle -2
L’orthographe : Histoire d’une longue querelle-3

AL

Journée, donc, aux côtés de Philippe Weil. Petite (re)mise en jambes matinale sur les (satanés) participes passés. C’est marrant, nos cerveaux sont tout frais de bon matin, et les règles nous paraissent presque plus évidentes que la veille !… Savez-vous, d’ailleurs, que notre encéphale fonctionne grâce à une horloge interne de 24 heures, rythmée par des cycles de 90 minutes lors desquels notre productivité et notre concentration sont particulièrement accrues. (Ok d’accord… elle est un peu longue cette phrase !) Il s’agit du rythme ultradien.

Avant d’envisager d’aller se prélasser sur une terrasse (ça sent bon le déconfinement en ce 19 mai), évaluation made by Philippe Weil. Soyons honnêtes… petite pression pour chacun de nous : c’est un peu la première fois que nous sommes mis à l’épreuve, seuls, face à la copie, mais toujours armés de notre stylo rouge, notre meilleur allié…

NJ

1 commentaire

  1. Concernant le débat sur la féminisation des noms de métiers (et autres problèmes de grammaire) et l’écriture inclusive, je vous conseille les ouvrages de l’historienne Eliane Viennot : Non, le masculin ne l’emporte pas sur le féminin ! et Le Langage inclusif : pourquoi, comment.

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