Mardi 22 juin : À l’ombre des jus de fruits en fleurs

« C’est près de la mer (…) » sont les premiers mots que nous lisons, concentrés. Ce matin, le temps est nuageux, sous le ciel et sous les crânes. Le deuxième jour de l’été commence pour nous avec un moment de « bilan ». Tous les moyens sont bons pour éviter le terme « évaluation », que nous avons tous rangé, depuis longtemps, aux côtés de nos cahiers d‘écoliers. Après avoir terminé le cycle de réécriture, la semaine précédente, avec la grande question des figures de styles (qui sont volontaires, sans quoi elles sont reléguées au statut de faute de langage), nous nous lançons, individuellement, dans la correction d’un texte qui traite de la place de la musique occidentale en Chine. Texte assez complexe, qui balaie large : information, développement et cohérence du propos, place et forme et des mots, syntaxe et ponctuation… Les corrections à apporter sont de toutes natures, et nous y passons la matinée. Relecture terminée, copie rendue. Philippe, notre formateur, explique rapidement ce qu’il fallait absolument corriger et ce qui relevait de la possibilité… ou carrément de l’erreur de correction, que nous devons éviter à tout prix. Nous partons déjeuner déjà assez courbatus ; l’exercice a laissé des traces, mais nous a rappelé combien le regard doit être vigilant, précis.

 

L’après-midi, nous travaillons sur le couple titre-chapô, en presse. Avec l’exemple de Tropicana, qui aurait mis des goûts de fleurs dans ses jus, nous voyons bien que l’information doit avant tout être présente et explicite, et que ce couple se pense toujours comme un tout. Le titre et le chapô s’articulent, se complètent. Il sera ensuite toujours temps de placer LE jeu de mots qui ne part plus de vôtre esprit (voir titre). Pour terminer cette journée fort studieuse, nous corrigeons un exercice assez ancien, composé de phrases qui reprennent des erreurs fréquentes dans le choix des mots ou dans les constructions grammaticales.En guise de péroraison, voilà un exemple tiré de cet exercice :

Nous espérons et souhaitons que vous obteniez cet avancement.

Correction : Nous espérons que vous obtiendrez cet avancement, et nous vous le souhaitons. (Espérer n’admet que l’indicatif).

 

CL et VH

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