Échanges avec Frédéric Peylet, relecteur, correcteur rewriter

Sorti de la session de formation de l’Émi en juin 2019, Frédéric a commencé à travailler comme correcteur en deuxième lecture à l’automne, sur un hors-série du magazine Sciences humaines, avec lequel il collabore encore aujourd’hui. Il a ensuite effectué des piges aux éditions de l’Arche, dans une agence de communication éditoriale et, depuis janvier 2020, régulièrement, aux éditions Dalloz. D’autres travaux ponctuels ont requis son expérience.

Il est également SR en presse à Bastamag, média indépendant en ligne, et fait partie, au titre de militant bénévole, de l’équipe de CQFD, mensuel papier également indépendant.

Il est autoentrepreneur et vit du métier de correcteur depuis l’été 2020, la crise sanitaire ayant vu la demande de corrections à domicile aller crescendo. Des commanditaires de plus en plus nombreux désirent des factures, aussi son statut lui semble en adéquation avec la demande.

Il applique le tarif de 50 euros de l’heure en prépa de copie et 30 euros de l’heure en relecture sur épreuve.

La moitié de son travail s’effectue sur écran, sur PDF ou Indesign. Sur cent cinquante travaux en dix-huit mois, trois seulement l’ont conduit à corriger sur papier, au stylo rouge…

Ses principales corrections ? Un grand classique : les capitales, les italiques, les divisions, et les espaces mal gérées. Il utilise parfois le logiciel Prolexis, principalement pour repérer les quarts de cadratin en préparation de copie.

La réécriture d’un texte truffé d’erreurs et de lourdes répétitions lui a réservé la mauvaise surprise d’être refusée : on ne touche pas au style de la rédactrice !

Remarques

  • Le mensuel CQFD, de par son fonctionnement interne, ne prend pas de correcteurs en stage, mais pourrait le faire pour les apprentis journalistes.
  • Les correcteurs travaillent de plus en plus sur écran et sur PDF, au détriment de leurs yeux, et… des détaillants de stylos rouges !

P.C.

1 commentaire

  1. Merci Pascale pour ces nouvelles de Frédéric, stagiaire 2020, et du métier de correcteur pratiqué ces derniers temps depuis Marseille.

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