De retour avec Alice et Mlle Cassegrain, nous avons eu l’occasion de reprendre les règles typographiques liées à l’italique et aux guillemets, notamment dans les dialogues, ou encore pour les noms de marques, titres et mots étrangers. Aussi, les couleurs n’ont désormais plus aucun secret pour nous !
Je pourrais bien vous proposer un petit rappel de ces règles, mais il serait plus judicieux de préserver toute votre attention pour la suite de la journée.
En ce mardi après-midi, nous retrouvons M. Philippe Weil.
Le participe passé est au programme ; ce ne sera probablement pas évident de s’attaquer à un si gros morceau après avoir déjeuné…!
Nous débutons avec un petit rappel sur l’emploi du participe passé, à savoir s’il est employé en tant qu’adjectif ou non. Les exemples des verbes » stupéfier » et » courbaturer » nous démontrent clairement la distinction qu’il faut faire entre le participe et l’adjectif : » Son attitude a stupéfié les spectateurs « , mais » L’homme est stupéfait » ; » Le déménagement des cartons m’a courbaturée « , mais » Je suis courbatue » (bien que l’on puisse dire » Je suis courbaturée « ).
Les expressions » Mis(es) à part » et « Etant donné(es) « , notamment, font débat ; il est courant de les trouver accordées ou non.
Nous avons ensuite eu un rappel sur l’accord du participe avec l’auxiliaire avoir ; celui-ci ne s’accorde JAMAIS avec le sujet du verbe. Avec un COD placé avant l’auxiliaire, le participe passé s’accorde en genre et en nombre.
Viennent ensuite les différents cas avec l’auxiliaire être ; les verbes pronominaux (qu’ils soient réfléchis, non réfléchis, ou à la forme passive) et essentiellement pronominaux. Nous avons donc vu plusieurs exemples, qui n’étaient pas très clairs pour nous toutes et tous ; l’appétit venant en mangeant, la pratique sera donc notre meilleure alliée pour maîtriser parfaitement les différentes règles qui régissent le bon emploi des accords.