Ce matin, nous faisons connaissance avec un autre intervenant de notre formation : Xavier Donzelli, correcteur / SR au magazine Historia. Nous nous présentons rapidement et il ressort quelques éléments importants de cette première conversation.
Le premier est qu’il faut que nous restions nous-mêmes, et que toutes les compétences acquises dans nos vies antérieures peuvent nous servir à trouver du travail en tant que correcteur, car il n’est pas négligeable de comprendre « finement » les textes qui nous seront confiés.
Xavier évoque aussi les façons de s’insérer dans le milieu fermé de la presse ou de l’édition, ainsi que l’évolution du métier de correcteur. Pour lui, cette évolution est allée dans le bon sens, car ce métier qui semblait sur la sellette a connu un rebond à partir de 2010, quand les responsables de publication ont compris que leurs textes ne pouvaient pas faire l’économie d’un correcteur. Avec ce petit bémol (qui n’en n’est pas un) de pouvoir être à l’aise sur « les machines », car nous devrons opérer sur informatique.
L’important est de devenir un correcteur FIABLE, à qui une rédaction n’a pas crainte de confier des tâches. Cela s’acquiert par la rigueur, l’expérience et la pratique.
Un discours intéressant, rassurant, sur notre avenir et émaillé de précieux conseils.
Puis nous passons aux exercices, tirés de la revue où travaille Xavier. Il y est question d’Espagne franquiste et de Federico Garcia Lorca, d’initiation à l’Histoire pour les enfants via les livres… Une matinée bien complète!
Nous commençons l’après-midi par la correction d’un document un poil plus conséquent que d’habitude, l’idée étant de nous faire travailler sur un texte de longueur moyenne :
4 500 signes.
Xavier nous offre généreusement une phrase mnémotechnique qui nous aidera à trancher sur l’écriture en chiffres romains, ou non, des numéros des corps d’armée étrangers :
« Les Romains ne veulent plus envoyer leur armée
dans les régions où il flotte.»
(voir document ci-dessous)
Il nous avertit néanmoins qu’il est important de se référer à chaque charte maison, car les pratiques peuvent varier.
Nous finissons la journée par un exercice ludique où il est question de trouver des synonymes aux expressions toutes faites comprenant « avoir », « faire » et « donner », dans le but de varier notre vocabulaire et d’éviter les répétitions.
Une bonne façon de terminer ce lundi !
(Soldats romains s’abritant de la pluie et oubliant de se battre
Attention, blague !)
SF et PE