Vendredi 14 mai

Si nous avions un tant soit peu le sentiment d’avoir acquis, après ces sept premiers jours de formation, quelques réflexes – à défaut de certitudes intangibles –, la rencontre avec Valérie Cabridens sonne comme une leçon de modestie : qu’il est fragile, ce savoir-faire, combien il nous reste à apprendre, voire à désapprendre…

Sur la virgule, par exemple, dont la nécessité est, dans certains cas, suspendue au caractère essentiel ou non des compléments du verbe. Vous pensiez les compléments circonstanciels accessoires, contrairement aux COD par exemple : certains, pourtant, sont bel et bien essentiels. Et tout cela est parfois difficile à évaluer, à jauger… On comprend qu’il faut compter sur l’expérience, que c’est en corrigeant qu’on devient correctrice, ou correcteur…

Autre information glanée à la pause, en discutant avec Valérie : nous serons bel et bien évaluées, sans doute fin juin, par chacun des formateurs, via un petit exercice qui permettra de valider nos acquis. Mais pas d’inquiétude, ces évaluations, liées à de nouvelles obligations administratives, seront faites dans l’esprit de bienveillance qui règne à l’EMI : nous voilà rassurées !

Plus tard, Valérie nous fera découvrir les règles de coupe, nous travaillerons sur un nouveau texte long – du Manchette, s’il vous plait ! où nous débusquerons une incohérence : peut-on refermer une porte automatique ? La journée se termine, et nous repartons… avec des devoirs à faire à la maison ! Nous sommes de retour à l’école, voilà qui renvoie certaines d’entre nous à de bien lointains souvenirs…

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