Malgré un début de retour à une vie « normale », le Covid fait encore visiblement parler de lui : Alice est bloquée chez elle, d’où la modification de programme pour ce mardi 15 juin.
Valérie prend le relais et nous détaille l’ensemble des corrections sur le texte débuté vendredi dernier : Salammbô, le « péplum trash » de Gustave Flaubert.
Mise en forme sur InDesign, ajouts, suppressions, têtières, chapô, légendes… Mercenaires et Carthaginois ont bien occupé notre journée.
Cet article nous ramène par les mots de Flaubert à la difficulté d’écrire (et de corriger !)
« Peu de gens devineront combien il a fallu être triste pour ressusciter Carthage ! C’est là une thébaïde où le dégoût de la vie moderne m’a poussé. »
Flaubert, Correspondance.
Pour faire le lien entre nos différents cours, et nous rappeler que nous sommes tous susceptibles de faire des fautes, un livre mentionné par Muriel Gilbert dans ses « Confessions » :
Les Plus Jolies Fautes de français de nos grands écrivains, de Anne Boquel et Étienne Kern, Payot, 2015.
Compte-rendu ici :
«Jusqu’à ce qu’il se dissoude », Hugo, quand nos grands auteurs écrivent comme des cancres » sur le site de L’Obs
Laissons Flaubert avoir le dernier mot dans son Journal :
« [Les fautes] dont je m’accuse et m’excuse, fautes d’ignorance, de négligence, d’étourderie. Mais il est certaines hardiesses, certains tours que je maintiens, en dépit des puristes ou des cuistres ; certaines « fautes » qui ne sont pas fautes à mes yeux, ou qui sont fautes conscientes et volontaires. »