4 Juin : un vendredi Tutti Frutti

Déjà la fin de la semaine ! Bien qu’elle ait duré cinq jours (contrairement à certaines précédentes !), elle est passée fort vite. Nous retrouvons ce matin Alice Breuil pour approfondir certains aspects de la correction ortho-typographique

en faisant notamment quelques exercices : l’un est consacré à l’accord du mot TOUT, un de ces mots français qu’on adooooore, car il peut avoir toutes les fonctions grammaticales possibles (sauf peut-être celle de verbe – il y a des limites à… tout), et est donc l’objet d’une série de règles croquignolettes !

A voir,
une petite vidéo
plaisamment mise en scène
pour se réconcilier avec cette règle.

Pendant que chacun se concentre, Alice nous appelle à son bureau (nous rions toutes et tous de cette formulation bien scolaire) pour que chacun fasse le point sur son stage. Nombre d’entre nous n’en avons pas encore trouvé (et là, c’est beaucoup moins drôle), et ce devient un vrai souci à un mois de son début : le 5 juillet précisément.

Nous avons l’impression de nous heurter à un problème tout à fait spécifique à cette Promo 2021 : la fin de la crise de la Covid qui ne s’effiloche pas assez vite pour faire revenir dès cet été les services de correction dans les locaux des éditeurs et dans les rédactions. Nous recevons beaucoup de refus du fait de cette « exigence » de présentiel pour cette formation IRL (in real life, comme on dit en bon français).

Dans l’après-midi, nous poursuivons notre assimilation des règles et de l’enseignement d’Alice, à travers d’autres exercices et leçons. Il n’y a que la pratique qui puisse nous permettre de maitriser (un jour) tout ce qui nous a été présenté pendant cette formation de deux mois.

L’exercice par lequel nous entamons notre digestion, est justement un « test tutti frutti », où il nous faut repérer toutes les fautes présentes : orthographe, typographie, vocabulaire, grammaire… et nous en dépatouiller. Bref, un gloubi-boulga quasi « casimiresque » (clin d’œil aux moins jeunes d’entre nous), dans lequel nous devons mettre bon ordre.

Nous nous écharpons allègrement, mais toujours dans la bonne humeur, sur les capitales aux initiales des partis politiques, mais nous sommes tous d’accord pour dire que ce n’est pas la Marlboro qu’on fume qui est garée le long du trottoir, mais la Clio dans laquelle on fume. Nous communions finalement sans désaccord dans la religion de la virgule, car ceci – « On mange, les enfants ! » – n’induit pas tout à fait les mêmes conséquences que cela – « On mange les enfants ! »

Vers 16 heures, une petite tentation de balancer nos différents codes typos à la poubelle vient voleter dans la salle, tellement les exercices renforcent nos compétences… et multiplient les incertitudes. Et puis, la pause, bienvenue, nous contraint à surseoir à cette mauvaise manière. Ouf !

Allez, c’est reparti pour quelques dizaines de minutes… et ça tombe bien puisque l’exercice de cette fin d’après-midi traite justement de la différence d’emploi entre « quelque », « quel que soit », « tel.les quel.les », etc. Quelle que soit notre fatigue, c’est avec quelque détermination que nous toréons brillamment avec ces quelques pièges grammaticaux.

Bon week-end à tous !

SF & MI

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