Vendredi, nous avons revu les règles, ou plutôt normes en vigueur, concernant certains points :
- si parfois il n’y a qu’une option possible, dans certains cas, l’un et l’autre se…dit/disent ;
- à l’impératif sans négation, on n’oublie pas les divisions et on place le COD avant le COI : Dites-le-moi ! ;
- on gardera « en » et « y » pour se référer à des animaux, des choses et des idées abstraites, à moins de vouloir suggérer autre chose implicitement ;
- il existe non pas un, ni deux, mais bien trois tirets… débrouillez-vous avec ça ! ;
- on se rappelle la différence entre « qui » et « qu’il », et on se souvient d’éviter la formule
à la mode mais inexacte : « J’habite sur Paris » ; - on tente de s’y retrouver entre les Durant, les Bourbons, les Goncourt, les Italiens, etc. ;
- on retient les trois exceptions qui ne doublent pas le « m » lorsque les adverbes sont issus d’un adjectif se terminant par -ent ou -ant (lentement, présentement, véhémentement) ;
- on s’arrache les cheveux sur l’usage de « dont »…et de « d’où » ! ;
- on fait bien la différence entre « rien moins que » et « rien de moins que », puisque le « de », s’il est oublié, pourrait déclencher l’inverse de ce qui était attendu.
Enfin, on rappelle que l’objectif de notre activité est de faciliter la lecture, sans dénaturer l’œuvre ni le style de l’auteur, en un mot, tout est dans la nuance…
À ce propos, un podcast intéressant à ce sujet, qui me permet de tester l’insertion de liens dans l’article :
Émission : Grand bien vous fasse ! ; « Les bienfaits de la nuance ».
Sophie L.
Grammaire et idéologie
Nous avons abordé les priorités d’accord, la « bataille des personnes ». « Le verbe s’accorde avec la personne qui a la prépondérance… »
Cette manière d’énoncer la règle était pour moi une découverte !
Alors si les pronoms personnels sujets mènent bataille, quel sera le destin du pronom personnel non-binaire « iel » ?
Pour approfondir nos réflexions, lire cet article ou cet article du Monde .
Astrid
Pour refermer la parenthèse ouverte par Astrid, une vidéo très intéressante sur l’écriture inclusive, que l’on a abordée jeudi :
Sophie L.