La danse transgressive

qui explose les genres

Damien Paillard

Popularisé dans les années 1990 par Madonna et la communauté LGBT noire-américaine, le voguing monte en puissance sur les scènes françaises en imposant son style excessif. Une danse hypersexualisée qui s'inspire des mannequins du magazine Vogue, mais aussi un véritable mouvement culturel.

voguing
Le « ball » est une compétition de voguing où les danseuses défilent devant un jury. Ici la catégorie « Sexsiren », la seule représentée majoritairement par des femmes. Hasard ludique, Paris 2019.
voguing
Dans le milieu du voguing, il n’y a plus qu’un seul genre : les hommes et les femmes sont appelés danseuses. Hasard ludique, Paris 2019.
voguing
Chaque « ball » a un thème précis. Les costumes sont toujours très élaborés. Les danseuses exhibent plusieurs tenues, qu'elles ont souvent réalisées elles-mêmes. Folies’s Pigalle, Paris 2019.
voguing
L’hypersexualisation et l’interaction avec le jury sont très présentes dans toutes les compétitions,quelle que soit la catégorie. Folies’s Pigalle, Paris 9e.
voguing
Les danseuses jouent avec les codes vestimentaires, les accessoires, les attitudes et les poses clichés. Elles mélangent sans complexe les références masculine et féminine, au gré de leurs envies. Brasil Tropical, Paris 15e.