Un premier reportage : "errance africaines. aux avant-postes du continent"

Errances africaines. Aux avant-postes du continent est le premier reportage de Réda Benjelloun et de son émission Grand angle concernant la migration subsaharienne au Maroc.

Ce reportage, tourné en 2004, retrace à travers des témoignages notamment, la réalité des conditions de vie de certains migrants subsahariens au Maroc à Oujda et dans les forêts de Bel Younes et Gourougou (Nord du Maroc).

Il a servit d’outil de reflexion et de débat dans le cadre de la formation Asil’Maroc organisée par la Cimade et l’AFVIC fin 2005 à Bouznika [1]

"Pour le meilleur et pour l’exil" : des frontières à la survie en ville.

Le nouveau reportage de Reda Benjelloun et de son équipe, a été diffusé sur la télévision marocaine hier soir. Il contribue à la réflexion autour de l’image de la migration et du migrant au Maroc.

La participation de Reda Benjelloun aux ateliers de perfectionnement des journalistes sur le traitement médiatique des questions migratoires organisés par l’institut Panos, avec la participation notamment du GADEM, souligne cette préoccupation d’analyser l’information que l’on diffuse et de se responsabiliser quant à son impact. Le second des ateliers autour de cette thématique (le premier ayant eu lieu à Rabat) s’est tenu du 26 au 29 janvier 2009 à Seville. [2]

Présentation du reportage "pour le meilleur et pour l’exil" sur le site de la chaïne marocaine 2M : Ils sont des centaines de subsahariens qui ont choisi de faire leur vie au Maroc. Leur histoire, leurs espoirs, leurs tranches de vie dans un document inédit le jeudi 29 janvier à 22h00.

Ils se voulaient tout juste de passage, et finalement ils sont restés au Maroc. C’est le cas d’Alain, aide boulanger, de Brahima, footballeur, de Mama Laura, baby-sitter, de Fiston ou Fabien, militants associatifs... Des centaines voire des milliers d’Africains, qui petit a petit prennent racine au Maroc.

Certains sont légaux. Ils sont refugiés ou mariés à des marocains. Ils ont fait le choix délibéré de refaire leur vie au Maroc.

D’autres sont clandestins et à défaut d’atteindre l’eldorado européen ont posé leurs valises a Casablanca ou à Rabat où sont installés 80% d’entre eux.

Les étudiants… et les autres D’après les statistiques de l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI), le nombre de ressortissants d’Afrique subsaharienne qui choisissent de suivre leurs études dans les universités marocaines est passé de 4926 étudiants en 2000/2001 à plus de 7000 inscrits pour l’année universitaire 2006/2007 à laquelle il faudrait ajouter quelque 3000 étudiants, inscrits dans des établissements de l’enseignement privé.

Cependant, en dehors de ces chiffres concernant le milieu estudiantin, il n’existe aucune statistique officielle recensant les Subsahariens installés au Maroc.

Rediffusions : Vendredi 30 janvier à 13h15 (2M Monde) Lundi 2 février à 18h05(2M Monde) mardi 3 février à 10h00 (2M Monde) Jeudi 5 février à 01h05 (2M Monde)

Les médias "agissent sur le moment et fabriquent collectivement une représentation sociale, qui, même lorsqu’elle est assez éloignée de la réalité, perdure malgré les démentis ou les rectifications postérieurs parce que cette interprétation première ne fait, bien souvent, que renforcer les interprétations spontanées et mobilise donc d’abord les préjugés et tend, par là, à les redoubler" [3]