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Maroc : Une journée à Rabat Voici une description de quelques-uns des quartiers de Rabat et de leurs spécificités qui font de la capitale politique et administrative du Maroc, une ville plutôt paisible et diverse à la fois. Je vous emmène dans le quartier « Océan », lieu de mon logement. Anciennement quartier européen, reconnu par son Eglise (Kenissa en arabe), c’est devenu le quartier populaire de Rabat, situé au bord de l’océan (d’où son nom !) et à 5 minutes à pied de la médina. Entre deux boulevards, ce sont des petites rues qui font le charme du quartier, avec son souk alimentaire, toujours présent, que ce soit le matin ou le soir. Ce sont aussi des odeurs de la menthe, de la coriandre, les tomates encore pleine de terres, l’odeur du poisson et le cacassement des poules. Nombreux sont les jeunes volontaires ou bien les étrangers qui vivent dans ce quartier, réputé pour être bon marché et très agréable à vivre. En tout cas, le sentiment d’être mélangé à la population rabatie est réel, et très instructif. En quittant l’appartement en même temps que les enfants, en partageant le Hammam du quartier, l’un des seuls moments où il est possible d’aborder les femmes et surtout que les femmes vous adressent la parole, en achetant les productions des habitants du quartier, notamment les méloui (sorte de crêpes). Direction le quartier de l’Agdal, lieu de mon travail au Forum des
En repartant de l’Agdal, direction trois fois par semaines, le centre ville de Rabat, pour un cours d’arabe. Il parait indispensable d’apprendre l’arabe classique ou le dialecte marocain (darija), pour pouvoir comprendre les réunions d’Action Jeunesse (Groupe Jeune du FMAS). Outre ce besoin professionnel, l’apprentissage de la langue est une marque d’intégration à la culture marocaine mais aussi un moyen d’approcher, les images et les sons que présente l’expression d’une langue. Continuons, ainsi, vers le nouveau centre ville de Rabat, emmenée par le petit taxi bleu. Il longe le Palais royal, lequel n’est pas possible de visiter et difficilement visible mais parait très étendu. Arrivée à la gare de Rabat Ville, le boulevard Mohammed V transperce le centre allant du début de la médina jusqu’ à la mosquée Hassan II. Cette artère principale offre une vision de Rabat d’une ville aménagée et en cours de modernisation, notamment avec le réaménagement de la gare Rabat Ville.
En repartant des cours d’arabes, je traverse la médina pour rejoindre le quartier « Océan ». Réputée moins typique que les médinas de Fès et de Marrakech, la médina de Rabat est très agréable et semble
D’autres Quartiers comme celui de Yacoub el Mansour me reste à découvrir. Endroit où se trouve encore des bidonvilles, mais également un pôle d’activités important. Ainsi, par sa qualité de capitale administrative et politique, Rabat représente un Maroc qui tend à se moderniser. Néanmoins, elle ne peut être représentative de la pluralité du pays. [1] Il faut savoir que le chômage au Maroc est un problème endémique au pays. Il connaît un fort taux de chômage : 15% en 2007. Une des caractéristiques du chômage marocain est qu’il concerne une grande partie des diplômés plus que les non diplômés. Cette situation met en cause des problèmes structurels de la société marocaine, notamment, l’efficacité du système éducatif mais également l’adaptation des formations aux besoins des acteurs économiques marocains. |
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