Avant Istanbul : Ici et Maintenant Pendant ma formation au départ, avec Kaïssa Titous [1], j’ai visité des banlieues, j’ai rencontré des militants pour comprendre les projets ANRU et leurs logiques, pour voir les nouvelles formes d’urbanisation qui se généralisent et qui ne laissent pas pressentir le « meilleur »… Ceci est un appel ? La ville française se meurt dans l’ignorance, dans le silence, dans l’humiliation, dans l’indignité, dans l’exclusion. Ceci est un appel ? A bon entendant ! Réveillez-vous ! Impliquez-vous dans vos villes ! Point de description du Val Fourré. Point d’analyse du Val Fourré. Point de leçon. Allez-y ! Constatez. Ecoutez. « Nous sommes fiers du Val Fourré, de notre ville. » La mobilisation doit naître, ensemble, contre ces politiques, contre le mal-logement, contre les démolitions de logement. La ville française cherche à se sécuriser, à se faire « belle » contre ces habitants, les plus précaires d’entre eux. Cités et résidences privées avec murs imposants, digicodes et gardiens ne sont plus l’apanage de quelques-uns. Non. Les banlieues s’y mettent aussi. Mais la différence, c’est que les habitants du Val Fourré ne choississent pas. Ils subissent. Sécurité, sécurité, sécurité. On enferme, on s’enferme. Jusqu’où ? Jusqu’à quand ? Banlieues sécuritaires pour un monde serein ? Détrompez-vous. Non, ceci n’est pas un appel. C’est un devoir d’information et de mémoire : « Tu nous as quitté en ce mois de sagesse ». Un jeune de 17 ans est mort. Les médias se taisent. Les politiques aussi. [1] Kaïssa Titous travaille à l’AITEC (Association Internationale de Techniciens, Experts, Chercheurs) sur les questions de rénovation urbaine et appuie la coordination anti-démolition |
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