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Haïti / Exclusion urbaine /

Rencontre avec Lucie C.
26 octobre 2007 par Lucie

Lucie C., 27 ans, urbaniste, part en Haïti jusqu’en septembre 2007 pour travailler sur un projet de rénovation urbaine d’un quartier de Port-au-Prince.

Lucie, tu vas passer près d’un an en Haïti : que vas-tu faire là-bas, quel va être ton rôle ?

Je pars avec une association, la FOKAL, qui travaille sur le développement d’un quartier populaire de Port-Au-Prince. Je vais m’intéresser à l’aspect urbain. En effet, une partie du projet de cette association concerne la création d’un jardin botanique et la réhabilitation de deux bâtiments au centre du quartier. Je vais aussi essayer de favoriser les échanges d’expériences et d’idées entre les associations françaises et haïtiennes.

Concrètement ça veut dire quoi ?

En France, on a peu d’informations sur les actions menées par les associations haïtiennes. C’est donc ce que me demande l’AITEC, l’association qui m’a formée avant le départ. Comprendre quelles sont les problématiques et les luttes communes et comment les développer ensemble. C’est cette envie d’échanger avec les partenaires pour être plus forts dans les mobilisations à venir qui me motive.

Tu connais bien Haïti ?

Non, pas du tout. Ca n’est pas facile d’avoir une image juste d’Haïti : la situation locale est complexe, l’information n’est pas toujours disponible. J’ai hâte d’y être pour savoir quel est le quotidien, pour connaître l’opinion des gens sur la situation politique, la présence de l’ONU, la poursuite de la construction de la démocratie. Je suis impatiente aussi d’apprendre le créole !

Qu’est ce que tu attends de cette année ?

Sur le travail lui-même je vais apprendre des choses, mais je crois surtout que cette expérience va enrichir mon approche de l’urbanisme et de l’accès aux droits. C’est cette réflexion sur le partenariat qui va m’apporter le plus : j’ai un objectif de construction pour moi mais aussi pour les autres.

Quel a été ton parcours jusque-là ?

Après ma formation en urbanisme, j’ai travaillé deux ans à Paris en particulier sur la question de l’habitat dégradé. Ma mission à Port-Au-Prince s’inscrit donc dans la droite ligne de ce que j’ai fait avant, puisqu’elle lie l’urbanisme et les questions sociales.

Où te vois-tu après cette année en Haïti ?

Je pense travailler en France soit dans l’urbanisme généraliste, soit sur la question du logement, car c’est une branche de l’urbanisme dans laquelle les questions sociales sont plus souvent prises en compte. A suivre !




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