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Portugal / Exclusion urbaine /

Communiqué suite aux démolitions de maisons dans le quartier de Fim do Mundo
1er février 2008 par Benoit

Suite aux destructions de maisons dans le quartiers de Fim do Mundo, les habitants appellent à diffuser leur lutte face aux démolitions et face à la politque de la Mairie de Cascais au Portugal.

Le mardi 22 janvier, malgré de nombreux appels venus de diverses organisations sociales et personnes solidaires dénonçant la violation des droits humains, malgré les résistances des habitants, 12 maisons de Fim do Mundo ont été détruites et diverses personnes sont restées sans réponse concrète de relogement. Aucune des promesses faites aux habitants de Fim do Mundo n’ont été respectées.

Lors de la réunion du 8 janvier avec la Municipalité de Cascais, les habitants furent informés que les démolitions ne seraient faites qu’à partir de la seconde quinzaine de février, après le travail conjoint de l’équipe technique de la municipalité et de la commission des habitants pour mener une nouvelle enquête dans le quartier sur les besoins de logement. Une fois de plus, la mairie de Cascais est passée outre la bonne volonté des habitants dans la recherche d’une solution digne pour le logement dans le quartier de Fim do Mundo.

Plus grave, le jour de la démolition les uniques représentants envoyés pour dialoguer avec les habitants furent la police et quelques techniciens municipaux du PER (Programme Spécial de Relogement - Programa Especial de Realojamento, déphasé de 14 ans). Tant la police que les techniciens ont affirmé face aux médias qu’il y avait des relogements pour tous ceux de Fim do Mundo. Nous nous demandons : Pourquoi des promesses de maisons pour tous apparaissent-elles seulement le jour de la démolition ? Pourquoi cela n’a-t-il jamais été dit avant ?

L’après-midi, les habitants furent ensemble jusqu’à la Mairie de Cascais demander une réunion d’urgence mais ils ne furent reçus par personne, un manque total de respect de la part du maire de Cascais. Il n’avait du temps que pour recevoir les médias et leur dire qu’il y avait des relogements pour tous, mais sans le courage d’écrire cette promesse sur papier à chacun des habitants de Fim do Mundo.

A la fin de la journée, les habitants ont eu une réunion avec les techniciens municipaux du PER pour, entre d’autres questions, savoir où allaient les personnes qui avaient perdu leurs maisons et qui n’avaient pas où dormir. Ils furent informés que la Sécurité Sociale paierait une pension pendant seulement 15 jours aux femmes ayant perdu leurs maisons. Renforçant une fois de plus la discrimination contre les hommes dans le droit au logement.

Il a aussi été proposé aux habitants de s’inscrire au programme PROHABITA (qui aide la location pendant seulement deux ans) de l’Institut d’Habitation et Réhabilitation Urbaine (IHRU). Ce programme, qui fut décrété en Mars 2007, n’est jamais sorti des papiers mais a été présenté avec d’autres exigences absurdes comme la présentation de photos et plans de maisons à louer, contrats de location, etc. Il est pourtant connu que les habitants des bidonvilles ont d’énormes difficultés a obtenir un contrat de location, à cause des énormes préjugés rencontrés et des coûts élevés des loyers. Même avec ces propositions de candidatures aux habitants, les propres techniciens ne pouvaient pas garantir quelles seraient acceptées par manque de volonté politique du propre IHRU.

Plus grave encore, l’information fut donnée que 11 maisons de plus seront détruites mi-février dans le quartiers. Le motif : le propriétaire est pressé de débuter les travaux sur le terrain. Les travaux en question sont la construction d’une église du Centre Paroissial Patrimonial des Pauvres. Il serait comique pour l’église, si ce n’est tragique d’être l’une des responsables du délogement de la population la plus démunie pour la construction de services religieux destinés à cette même population.

Les habitants continueront la lutte et demandent un appui et une large diffusion de leur cause.

INTERRUPTION IMMÉDIATE DES DÉMOLITIONS DANS LE QUARTIER DE FIM DO MUNDO SANS LE RELOGEMENT DÛ AUX HABITANTS !

POUR UNE POLITIQUE DU LOGEMENT POUR TOUS INDÉPENDAMMENT DU GENRE, DE L’ÉTAT DE SANTÉ OU DE LA COMPOSITION FAMILIALE !

Voir le site de DIREITO À HABITAÇÃO




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