Te voilà de retour, après ta première partie de mission, quelles ont été tes activités ?

J’ai d’abord tenté de mieux saisir la réalité haïtienne, très complexe… J’ai notamment beaucoup lu et cherché des interlocuteurs sur la question urbaine, ce qui s’est avéré pour le moins infructueux ! La mobilisation de la société civile sur cette thématique et celle des services publics est a priori inexistante.

J’ai aussi participé aux activités quotidiennes de la Fokal : programmation culturelle, colloques, réalisation de documentaires… Ensuite je me suis essentiellement centrée sur le démarrage d’un projet urbain coordonné par la Fokal sur le quartier de Martissant, dans le sud de Port-au-Prince.

Enfin, j’ai participé aux prémices d’un café géo à la Fokal qui prendra d’abord la forme de conférences parallèles à des cafés géo sur les mêmes thèmes comme par exemple le rôle de l’aménagement du territoire, l’environnement, l’eau…

Quel bilan fais-tu de ta première partie de mission ?

Un bilan très positif, même si beaucoup de questions restent en suspens. D’une part sur le projet sur lequel je travaille, qui est une expérimentation avec un impératif de réussite, et d’autre part sur les moyens d’enrichir le partenariat avec l’AITEC.

Prête à retourner à Port-au-Prince ?

Avec joie. Je vais retrouver l’ambiance particulière des rues, avec les marchands ambulants, la foule sur les trottoirs, les petits cochons qui s’ébrouent dans les déchets et les 4x4. Je vais aussi approfondir mon créole et ma connaissance de la cuisine haïtienne… miam.

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