Quel est ton parcours ?

Je suis passionnée par l’Amérique Latine ! Alors mes stages de fin d’études, je les ai fais là-bàs. Je suis partie en stage au Brésil, à Sao Paolo, dans une fondation qui mènent des projets socio-éducatifs dans une favela. Ensuite, je suis allée au Pérou dans une association qui travaille avec des artisans dans le cadre du commerce équitable. Puis j’ai eu l’occasion de partir en Arménie sur un projet de coopération sur le tourisme. Il s’agissait par exemple d’organiser une formation pour des arméniens, animateurs du tourisme dans leur pays, pour comprendre le fonctionnement du tourisme en France et voir ce qui est transférable ou pas, tout en respectant leur identité et leurs choix de développement. Après, j’ai travaillé pendant deux ans. J’ai continué ce projet de coopération avec l’Arménie, et puis j’ai collaboré à un projet de développement de la région grenobloise. Le but était d’éveiller les consciences afin que les spécificités de la montagne soient prises en considération dans les politiques régionales.

Qu’est ce qui t’a donné envie de participer à ce programme de volontariat ?

J’avais envie de retourner en Amérique Latine et plus particulièrement au Brésil. Je souhaitais également m’engager dans une expérience plus militante. J’avais déjà engagé des démarches auprès d’une association pour effectuer un Volontariat de Solidarité Internationale et une amie m’a fait parvenir l’offre de volontariat au Brésil. Le projet m’a beaucoup intéressé et j’ai donc postulé…et me voilà !

Quel sera l’objet de ta mission ?

Je vais travailler sur la thématique générale de la lutte contre l’exclusion urbaine par la culture. Il s’agit principalement d’organiser des projections de documentaires pour faire parler les habitants des quartiers pauvres de Rio sur des sujets comme le droit des femmes, l’organisation collective ou les questions urbaines.

Peux-tu me parler des deux associations que tu vas mettre en lien ?

L’association Autres Brésils (AB) organise depuis 2005 en France Brésils en Mouvements, un cycle de projections, débats, rencontres et ateliers sur les thématiques sociales et environnementales au Brésil. En 2006, son pendant brésilien, Social em movimentos (social en mouvements) s’est déroulé au Brésil. La démarche générale du projet s’appuie sur le documentaire comme outil d’échanges d’expériences et de pratiques, pour croiser les regards français et brésiliens. Quant à Solidariedade França Brasil (SFB), elle est basée à Rio, mais l’association travaille exclusivement en banlieue Nord. Son action consiste à soutenir des groupes de femmes dans leur action éducative et de santé. Ces dernières années, l’association a aussi développé un travail d’Art et de Culture pour aider les femmes à travailler sur leur identité, leurs ressentis et leurs revendications. C’est dans ce contexte que la collaboration entre les deux associations a paru intéressante.

Comment imagines-tu ton quotidien là-bas ?

Riche en émotions et dense en travail bien évidemment…

Comment envisages-tu l’ « après volontariat » ?

C’est loin, non ??? C’est dans un an et je ne sais pas trop ce qui peut se passer d’ici là ! Mais quoiqu’il en soit, je souhaite continuer mon parcours dans l’associatif militant et si possible en lien avec le Brésil ou plus généralement l’Amérique Latine. Se Deus quizer !!! (Si Dieu le veut)