En lutte contre les Accords de Libre Echange Communiqué de presse du 7 février 2008 que j’ai trouvé intéressant de mettre sur le site ! EN LUTTE CONTRE LES ALE : lancement d’une nouvelle publication et d’un site Internet sur la résistance contre les accords bilatéraux de libre-échange et d’investissement bilaterals.org, GRAIN et BIOTHAI lancent aujourd’hui une publication collective intitulée « En lutte contre les ALE : la résistance croissante aux accords bilatéraux de libre-échange et d’investissement ». Tandis que les négociations commerciales mondiales de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) stagnent, les gouvernements et les grandes sociétés s’affairent au tissage d’un réseau complexe d’accords bilatéraux de libre-échange et d’investissement (ALE). « En lutte contre les ALE » examine la véritable signification de cette frénésie d’ALE, comment les mouvements sociaux se mobilisent contre ces accords et des leçons stratégiques qu’on peut tirer de ces luttes. Les ALE sont de puissantes armes de la globalisation néolibérale et ils vont bien au-delà des accords de l’OMC. Au travers de ces accords, qui sont négociés en secret, les états et les grandes entreprises tentent de diviser et de conquérir le monde, en dotant les sociétés transnationales de grands privilèges sans précédents. Les ALE touchent une large gamme de domaines, que ce soit en donnant aux grandes firmes le droit d’attaquer les gouvernements en justice, en légalisant le dumping des excédents agricoles américains, ou en augmentant le prix des médicaments indispensables à la vie par le biais de la prolongation de la durée des brevets. Les ALE concentrent encore davantage le pouvoir économique et les ressources naturelles aux mains de quelques groupes, ils dépossèdent les communautés, détruisent la biodiversité et sapent la souveraineté alimentaire. Et chacune des concessions faites à un ALE devient un repère pour le développement de futurs accords. Cependant, les ALE ne sont pas uniquement des accords commerciaux. Ils sont aussi d’importants outils de politique étrangère qui permettent de faire avancer les intérêts géopolitiques des gouvernements. Les États-Unis, par exemple, lient explicitement leurs ALE à la dite « guerre contre la terreur ». L’UE, la Chine et le Japon, et d’autres encore, combinent également leurs ordres du jour économiques et politiques par le biais de ces accords. Les paysans, les ouvriers, les personnes vivant avec le VIH/sida, les peuples autochtones et d’autres secteurs sociaux sont soumis aux attaques des ALE et des accords bilatéraux d’investissement depuis que l’accord de libre-échange nord-américain a été signé, en 1992. Mais, avec d’autres groupes, ils se battent en retour. De l’Australie à la Colombie, en passant par le Maroc et la Corée, des mouvements de base, souvent confrontés à une répression féroce, ont engagé des luttes populaires massives pour vaincre les ALE. Aujourd’hui, alors que les ALE continuent de proliférer, la résistance populaire s’accroît. Il est parfois difficile d’avoir une vision globale de tout ce que signifie ces ALE. Et parce que ces accords sont souvent bilatéraux, de nombreux combats de résistance sont entrepris au niveau national, ce qui peut compliquer la liaison des forces par dessus les frontières. « En lutte contre les ALE » a pour objectif de dépasser ces obstacles et de faciliter le partage et l’apprentissage des divers mouvements contre les ALE dans le monde. « En lutte contre les ALE » est le fruit des efforts de la collaboration de nombreuses personnes engagées dans ces luttes, sur le terrain. En complément à cette publication, un site Internet est disponible, qui contient des textes additionnels, des entretiens audio, des photographies des luttes, des films anti-ALE et d’autres ressources. ================================================= « En lutte contre les ALE : la résistance croissante aux accords bilatéraux de libre-échange et d’investissement », bilaterals.org, BIOTHAI et GRAIN (rédaction), 102 pages, février 2008. Disponible en anglais, français, espagnol et bientôt, thaïlandais. En ligne Des copies papier sont disponibles sur demande auprès de fightingftas.org@gmail.com. Les groupes peuvent librement reproduire et traduire ce matériel. |
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