Barceloneta et la participation nº2 Le quartier de La Barceloneta est un des exemples supplémentaires de la politique urbaine portée par la mairie de Barcelona ces dernières années. Les concepts qu’ils nous vendent en grandes annonces publicitaires (sur la participation de la ville, réhabilitation intégrale etc…) cachent, dans la majorité des cas, des intérêts économiques qui ne favorisent pas l’ensemble des habitants du quartier. L’intervention de la mairie, a travers la modification du PGM (Plan Général de Modifications) de la La Barceloneta, ne donne pas de réponse aux besoins de tous les habitants. En plus, il représente de manière très lointaine les réalités du quartier, abîme l’équilibre social actuel et crée des conflits d’intérêts. Dans son programme sur la participation, la mairie s’est limitée a convoquer des réunions avec quelques associations de quartier. Or, ce processus a été incapable d’assumer les différentes situations socio-économiques des personnes touchées par le PGM et de répondre à la pluralité des intérêts. Ce procédé a, de fait, laissé de nombreuses questions sans réponses et a crée de nombreuses inquiétudes. Les associations de voisins déterminées se sont manifestées sans arrêt contre ce mode d’interventions à La Barceloneta. Elles ont affirmé leur volonté d’ouvrir un débat effectif dans le quartier et avec l’administration. Cette dernière, nonobstant, a préféré aller de l’avant avec le plan sans se préoccuper des pétitions. En février 2007, en plus des difficultés résultant des conflits dans le quartier, la majorité des voisins se sont regroupés et ont sollicité un délai pour le plan qui permette de développer toutes les études nécessaires et l’ouverture d’un processus de participation. Une rencontre avec le régisseur Carles Martí a été obtenue un jour avant celui du Conseil municipal du 23/02/2007 au cours duquel le Plan était approuvé provisoirement. Face a cette mobilisation massive, la réunion du jour d’avant le conseil a été refusé. Le régisseur s’est engagé seulement á appliquer quelques mesures :
Mais, cet accord, jusqu’à présent, n’a pas été respecté. Le résultat évident est qu’un réel processus de participation susceptible de détecter les besoins des habitants, d’élaborer les objectifs communs et d’apporter des solutions techniques ne s’est pas développé.
Cette carence se note encore plus si l’on tient en compte le processus d’élaboration du PERI de 1985, toujours en vigueur.
Le plan s’est développé ainsi :
Dans ce cas, le plan a été un outil pour activer la participation et le dialogue entre les différentes parties et il a apporté des instruments techniques pour améliorer le quartier dans sa structure urbaine et sociale. Au jour d’aujourd’hui, une fois que le plan a été approuvé définitivement, les habitants du quartier, les associations de voisins, les collectifs les techniciens indépendants et les professionnels continuent a s’organiser. Ce qui résulte clairement de tout cela est que le véritable objectif du plan est d’expulser les habitants actuels pour rénover et de changer le tissu social du quartier, pour fomenter son caractère touristique. L’administration a opté pour les bénéfices économiques, bien que l’on puisse arriver a la destruction du quartier, de son patrimoine historique, et de la qualité culturelle et sociale de La Barceloneta. Source : Traduction d’un article du guide sur la participation, en cours de rédaction. |
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