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Espagne / Exclusion urbaine /

Attaque illégale des policiers à La Barceloneta
8 janvier 2008 par Leila

"KAN ARDIA" est le nouveau « centre social » occupé au cœur de la Barceloneta .

Depuis plus d’un mois que le centre a ouvert ses portes au public, il accueille des ateliers culturels et diverses activités. Globalement, il est vite devenu un espace connu des habitants et fréquenté par certains d’entre eux.

Samedi 29 décembre 2007-

C’est en soirée qu’une rencontre a été organisée pour célébrer les 6 mois d’occupation de Kan Ardia et les 29 ans d’une des filles du collectif. A la fin de la fête, alors que les gens rentraient chez eux, ils ont été attaqués par surprise par les Mossos d’Esquadra (police autonome de Catalogne) à grand renfort de gaz lacrymogènes.

Un des occupants raconte : « cette nuit là nous avons ouvert les portes à 21h pour recevoir les gens. Quelques heures plus tard, vers 1h du matin, nous avons été dénoncés par un voisin. Immédiatement la guarda urbana (police de Barcelone) est arrivée. Deux membres de la police sont entrés dans la maison sans s’identifier, ils ne portaient pas d’uniformes, ils ont immédiatement frappé un des membres de notre collectif. Nous sommes alors sortis avec eux pour parler. Ils nous ont identifies, contrôlés et s’en sont allés à la condition que l’on arrête la fête et que tout le monde rentre chez soi.

Quelques heures plus tard, vers 7h du matin, les policiers sont revenus et se sont installés devant la porte espérant que quelqu’un sorte de la maison. Une fille présente leur a alors ouvert la porte, elle fut attaquée par surprise. Les policiers n’ont pas réussi a entrer, malgré le recours à la force, ils ont notamment utilisés beaucoup de gaz lacrymogène.

Nous étions vraiment choqués, affolés, courant de partout sur la terrasse, toussant, vomissant, pleurant...les rires des policiers restés en bas étaient particulièrement pénibles à supporter ».

Il semble bien que les autorités municipales aient décidé de mettre plus que jamais la pression sur le quartier et plus particulièrement sur les « okupas ». Aperçu d’une année qui s’annonce difficile car les mobilisations peinent à trouver un nouveau souffle et les solidarités se cherchent..




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