Retour d’une semaine de séminaire sur le droit à la non-discrimination C’est dans une pinède en bord de mer, dans l’ambiance douce et ensoleillée du Kaliko Plage aux alentours de Montruis (une centaine de km au nord de Port au Prince), que s’est déroulé du 2 au 7 décembre, le séminaire sur le droit à la non-discrimination dans les systèmes interaméricains et onusiens des droits humains. Une semaine de travail fructueuxPendant une semaine une cinquantaine d’acteurs d’organisations investies dans la protection des droits humains en Haïti ont participer à un séminaire sur le droit à la non-discrimination dans les systèmes onusiens et interaméricains. Ils avaient répondus à l’invitation de différentes organisations dont le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH). Conférence, travail en groupe, discussions formelles et informelles ont ponctuées la semaine. Les débats ont été riches et l’apprentissage fructueux. Des experts du système onusien pour les droits de l’homme et de la commission interaméricaine (CIDH) et des intervenants haïtiens avait répondus présent. Les premiers, Andréa Roca et Ismène Zarifis sont intervenus afin de faire connaitre les mécanismes de recours et les instruments de ces deux institutions en matière de lutte contre la discrimination et de droit à l’égalité. Claude Mane Das et Dr michel Péan ont quant eux présenter les problématiques spécifiques de l’enfance et du handicap en matière de discrimination. Le public a pu se familiariser avec les principaux instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme tels que la déclaration universelle des droits de l’homme, le pacte international relatif aux droits civils et politiques, les conventions internationale sur l’élimination de toutes de discrimination raciale, à l’égard des femmes et la convention relative aux droits de l’enfant par exemple. Les participants ont également appris à maitriser les mécanismes de recours aux grandes instances : soumission de pétition, rédaction de rapport. Renforcer la société civile en terme de lutte pour les droits humainsDans son discours de bienvenue Pierre Espérance, directeur exécutif du RNDDH, avait partagé ses attentes par rapport au séminaire : familiariser les acteurs avec les les principes de non-discrimination dans les organismes internationaux et régionaux sur différents motifs : sexe, age, handicap... Andréa Roca, officier de programme au service international pour les droits de l’homme avait quant lui souhaité que le séminaire permette de rapprocher niveau international et niveau local afin que la société civile puisse influencer les autorités publiques et peser sur leurs actions en terme de droits de l’homme. Le pari est réussi, puisque les personnes interrogées ont toutes fait part de leur profonde satisfaction. Et Jocelyne Colas, de la commission épiscopale nationale Justice et Paix (JILAP) de dire « j’en tire beaucoup en terme d’apprentissage, cela va m’aider à mieux organiser mon travail ». Retour au travail : y’a du boulot !En guise de clôture, les intervenants ont souhaités à toutes et tous les particpants/es un bon retour au travail. Et il est vrai que la tache est grande dans un pays où les droits humains sont en situation difficile ; où l’appareil judiciaire est défaillant et incapable de remplir son rôle de contrôle sur les pouvoirs légaux, où le système carcéral est plutôt primitif et où le droit des femmes et des enfants sont souvent bafoués. Pour en savoir plus : le site du RNDDH |
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